Dans le cadre de la journée internationale contre les violences faites aux femmes du 25 Novembre, nous vous proposons chaque jour de cette semaine un article en relation avec ce sujet. Pour entamer la semaine, un projet qui nous tient à coeur et que la Cocof a soutenu: Safe Ta Night.

 

Nous nous souvenons toutes et tous de l’actualité d’il y a quelques mois suite à plusieurs témoignages de viols et d’agressions sexuelles dans les lieux de fête bruxellois et du hashtag encore brûlant sur toutes les lèvres :  #balancetonbar ! Un mouvement de libération de la parole et une forte mobilisation citoyenne ont suivi, mettant en lumière le niveau d’insécurité dont font l’expérience les femmes, les personnes appartenant à une minorité de genre et/ou subissant d’autres oppressions telles que le racisme, les LGBTphobies, le classisme, le validisme, …

Safe Ta Night, un réseau d’acteurs et d’actrices de Promotion de la Santé en milieux festifs à Bruxelles et subventionné par la COCOF, est né suite à cette actualité et est allé à la rencontre des fétard·es et des travailleur·euses de l’Horeca.

En se basant sur les témoignages récoltés, le réseau (coordonné par l’asbl Modus Vivendi et regroupant actuellement sept projets) a réalisé, avec l’aide d’une subvention Cocof (cellule égalité des chances) une vidéo de sensibilisation à destination des travailleuses et travailleurs du monde de la nuit Bruxellois (bars et discothèques).

Elle vise à :

  • Informer sur les spécificités des violences sexistes et sexuelles en milieux festifs, en particulier quand elles sont facilitées par une consommation volontaire ou involontaire de produits psychoactifs ;
  • Déconstruire les stéréotypes sur les consomateur·ices qui entravent une prise en charge emphatique et respectueuse des victimes, afin de réduire les risques de victimisation secondaire (témoignages de la victime minimisé, retournement de la culpabilité « victim blaming », …) ;
  • Encourager les organisateur·ices de soirées à former leur personnel et à mettre en place des dispositifs de prévention dans leurs établissements ;
  • Promouvoir un changement de paradigme dont la visée est d’atteindre une culture du consentement, et des lieux de fêtes plus inclusifs pour tous·tes

Plus d’informations sont disponibles sur le site internet du réseau Safe Ta night.